Le Musée de l’Impro au N.-B. : La claque de la 20e Gougoune

Par Isabelle Godin

Avec cette série d’articles, nous proposons créer un Musée virtuel de l’impro au Nouveau-Brunswick. Parfois un seul objet sera discuté, parfois une thématique rassemblera plusieurs artefacts dans la même « exposition ». Si vous voulez agir comme conservateur invité et présenter votre propre collection un de ces jours, prière de nous contacter et nous ouvrirons une aile du musée bien à vous.

La fameuse claque en improvisation. La pratique d’utiliser un objet permettant au public de démontrer son mécontentement est chose du passé au Nouveau-Brunswick. On en a déjà présenté quelques variantes sur ce blogue, mais aujourd’hui je vous présente un souvenir du tournoi secondaire où la claque a fait sa dernière apparition.

Avant d’écrire ces lignes, je me disais « ça vaut-tu vraiment la peine d’en parler? Ça ne fait pas si longtemps que ça… » C’est là que j’ai réalisé qu’on parlait de 2009, DÉJÀ 13 ANS !!

Le tournoi se déroulait à la Polyvalente Louis-Mailloux de Caraquet, mon alma mater. La nostalgie explique un peu le raisonnement derrière la conservation d’un souvenir. On soulignait cette année-là le 20e anniversaire de la Gougoune Dorée. Plusieurs efforts ont été déployés par l’organisation pour qu’on se souvienne de cette fin de semaine. Une décision qu’ils ont prise était d’offrir aux participants un souvenir qu’ils pourraient aussi utiliser durant la fin de semaine. Le retour de la claque a aussi permis aux participants de vivre cette forme de rétroaction que la plupart n’avaient jamais vécue.

La claque en question était bien plus légère et bien moins dangereuse que dans sa forme classique, qu’on peut voir à l’étage supérieur du trophée. Il s’agit en fait d’une stress ball dans la forme d’une sandale, ou « gougoune » dans le jargon populaire, ce qui créait un lien fort entre l’objet et l’événement comparativement à une boule ordinaire, par exemple. Enfin, l’organisation a fait imprimer sur celle-ci la mention « 20e Gougoune Dorée ».

Disons qu’on en a vu plusieurs s’envoler au son des gazous durant la fin de semaine. Bon nombre de ces claques n’ont pas survécu à la fin de semaine, car elles se défaisaient facilement si on les écrasait ou les pliait. Les survivantes se sont retrouvées parmi les collections de précieux souvenirs d’impro des participants.

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